J’ai tout d’abord eu la piqûre en travaillant à l’étranger et en apprenant « sur le tas » dans une mine en Australie.
En revenant en France, je savais déjà que c’était un métier qui m’intéressait beaucoup. J’ai entamé des recherches, et c’est comme ça que j’ai entendu parler de tous les avantages qu’il y avait à venir étudier au Québec en tant qu’élève français.
J’avais très hâte de commencer! J’ai donc contacté plusieurs centres de formation, et le CFPBJ a été très réactif. Je me suis senti accompagné dès le premier courriel.
Dès mon arrivée au Québec, on m’a :
Ce qui m’a marqué, c’est surtout l’aide que j’ai reçue (et que je continue de recevoir même après ma formation) pour tout ce qui concerne l’immigration. Carole Dubé est une dame très réactive avec une oreille attentive.
J’ai aussi eu plusieurs contacts avec l’agente de service social présente au centre, qui a gentiment accepté de me guider dans ma survie de l’hiver québécois! 😆
Je me suis senti super bien accueilli et encadré. Les enseignants sont des professionnels à l’écoute qui m’ont appris le métier comme eux le pratiquent : avec minutie, et dans le respect des mesures de santé et sécurité.
D’abord, un professeur était toujours présent à la mine pour offrir de l’encadrement. Par la suite, j’ai fait beaucoup d’accompagnement avec plusieurs travailleurs·euses différent·e·s, et parfois il y avait d’autres journées d’apprentissage avec l’enseignant.
J’ai pu mettre en pratique toute la théorie apprise et plus, tout en devenant un minier valorisé au sein de l’équipe à la mine Éléonore.
En tant qu’élève français, j’ai pu bénéficier de la gratuité scolaire, au même titre que les élèves québécois!
Il faut aussi savoir dans quoi on s’embarque : le mode de vie-travail en rotation n’est pas pour tout le monde, mais moi, c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. J’apprécie évidemment d’avoir un salaire très avantageux, de longs congés pour partir en voyage souvent si je le souhaite, puis d’être logé-nourri pendant les semaines de travail.
Le matin à la mine va comme suit : réunion quotidienne axée sur la santé et la sécurité (explication des risques particuliers de la journée et comment les éviter), topo sur la production de la journée précédente et distribution des cartes de travail.
Pendant la journée : exécution des tâches variées de la carte de travail. Un·e superviseur·e me rend visite quelques fois pendant mon quart, non seulement pour s’assurer que je maintiens des méthodes de travail sécuritaires, mais aussi pour s’informer sur mon bien être.
Que le Centre a vraiment tout ce qu’il faut pour l’aider à réussir sa formation :
On m’a guidé étape par étape et on m’a donné des conseils pour éviter de faire des erreurs en lien avec toute la paperasse. J’ai eu de l’aide pour, par exemple, obtenir mon numéro d’assurance sociale (NAS), un numéro de téléphone québécois et pour ouvrir un compte bancaire.
Même si c’était difficile par moments de s’y retrouver, je ne me suis jamais senti perdu avec Carole qui n’était jamais bien loin pour me donner un coup de main!
L’accueil que j’ai reçu a également été un gros plus et j’ai adoré ma formation. Je suis très fier et j’apprécie énormément la vie que je mène au Québec!